Titulaire d'un DEA (Diplôme d'études approfondies) en Psychanalyse et ayant suivi une analyse personnelle pendant plus de vingt années Bruno Dairaine vous propose de mener votre analyse.

Voici une présentation sommaire du fonctionnement d'une psychanalyse ou cure analytique.

Entreprendre une psychanalyse est, en général, une démarche suscitée par un sentiment d’inaccomplissement ou lorsqu’un ou des symptômes deviennent invalidants.

C'est aussi parfois le désir de mieux se comprendre et connaître qui amène à consulter un psychanalyste.

Si vous venez demander de l’aide à un analyste c’est que vous vous heurtez à des difficultés dont les ressorts résident dans votre vie inconsciente et qui vous entravent dans votre vie relationnelle, professionnelle et affective et dont vous ne parvenez pas à vous dégager seul(e).

Bien souvent cela s’accompagne d’angoisse, de sentiments de culpabilité, de honte, d’un vécu dépressif, de troubles psychosomatiques...

L’approche psychanalytique a pour postulat la réalité inconsciente du sujet: des aspects de soi-même échappent et conduisent aux mêmes impasses.

Elle vise à entendre un conflit inconscient qui provoque un ou des symptômes qui entravent la personne dans sa vie. Souvent, celle-ci est prise dans la répétition de situations et de schémas relationnels et affectifs qui suscitent une souffrance psychologique car ils entraînent des échecs qui se renouvèlent.

Si vous vous êtes déjà engagé dans une psychothérapie analytique, il se peut qu’elle évolue vers une cure analytique comme cela se produit fréquemment.

Une psychanalyse permet de saisir les processus inconscients qui limitent notre vie, de se positionner quant à ce qui nous anime et de ce que l'on veut faire de sa vie – c’est ce que l’on désigne par le « désir » de l’analysant (le patient en analyse).

Comment les séances d'une analyse se déroulent-elles ?

Lors d’une psychanalyse, l’analyste est assis derrière l’analysant étendu sur un divan afin que sa parole se déploie plus facilement au fil des pensées qu’il associe sans lien apparent.

Cette position a pour objectif de favoriser un relâchement des tensions et des pensées contrôlées afin de faciliter l’extériorisation des contenus inconscients.

Freud comparait le voyage analytique à un voyage en train : « Dites tout ce qui vous passe par l’esprit. Comportez-vous à la manière d’un voyageur qui, assis près de la fenêtre de son compartiment, décrirait le paysage tel qu’il se déroule à une personne placée derrière lui. »

Avec quoi travaille-t-on pendant une psychanalyse ?

Pendant une psychanalyse, on peut travailler avec la verbalisation de ses rêves de la nuit, de ses rêveries, des évènements de la vie de tous les jours, ainsi qu’avec les sentiments conscients et les affects inconscients qu’une situation a pu susciter- on parle de ce qui traverse l'esprit et que l'on décrit, tel le voyageur en train, à l'analyste placé derrière soi.

On y aborde également des souvenirs de son enfance et les éprouvés qu’on en a conservés.

Ces moments du passé sont toujours présents inconsciemment dans la vie quotidienne ainsi que dans l’espace analytique : l’analysant et l’analyste travaillent sur ces expressions affectives qui se rejouent également dans la cure.

Ce qui se passe dans l’espace de la psychanalyse sera aussi considéré dans sa signification transférentielle, c'est-à-dire en relation avec un vécu antérieur qui se rejoue dans l’ici et maintenant.

Le psychanalyste pourra intervenir pour proposer des interprétations sur le vécu inconscient.

La cure analytique permet la levée des interdits intériorisés portant sur les affects et les pensées refoulés dans l’inconscient.

Cela permet de ne plus vivre de façon restreinte et de mieux diriger sa vie.

Certains empêchements ou symptômes s’affaiblissent ou disparaissent d’eux-mêmes, d’autres, dont on a pris la mesure, peuvent être pris en compte en toute conscience pour les contourner.

La psychanalyse est un cheminement intérieur  qui peut aboutir à une libération, un épanouissement de la personnalité, une augmentation de la créativité, à des relations avec les autres plus satisfaisantes et harmonieuses.

Plus les séances sont rapprochées, plus les pensées et affects refoulés dans l’inconscient parviennent à se manifester.

C'est pourquoi les séances ont lieu au minimum une fois par semaine, parfois deux, voire trois fois par semaine.

Il arrive que la perspective d'un travail étendu sur un divan intimide ou soit anxiogène: en ce cas, il est possible de commencer par un dispositif en "face-à-face".